Les Gutturales !

Les Gutturales

La nuit n'allait pas tarder à tomber. Depuis la matinée, le quartier des fraternels était en ébullition. Aux fourneaux, aux pressoirs, affairés à mettre en place de longues tables et à les remplir de victuailles, les agriculteurs de Laarsh n'attendaient que la nuit pour lancer le coup d'envoi des Gutturales.

L'odeur forte de nourriture et de houblon, de vin et de pâte chaude planait partout alentour. Il était près de seize heures, la nuit n'était pas loin, et les feux d'artifices alignés sur le bord de la colline étaient fin prêts.

Faisant fi des convenances mais voulant respecter la tradition, un homme dans la trentaine, blond, taillé aussi brutalement qu'un forgeron pouvait l'être, se hissa au sommet de deux tonneaux. Son air sympathique et sa barbe sauvage inspiraient la confiance. Mais son regard, ferme, fit taire peu à peu les conversations. Il frappa deux fois dans ses mains, pour obtenir une écoute, et offrit un large sourire.

"Mes amis. Permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue aux Gutturales. Ce soir, le travail acharné de nos frères vous est proposé dans la joie et la bonne humeur. La gestion de nos récoltes et de nos populations est quelque chose qui ne dépend pas de nous, mais l'amour que vous partagez en fondant à votre tour des familles. Ce soir, laissez loin de vous vos factions. Nous sommes tous des fils et filles de Laarsh. Et tous, nous allons manger et boire jusqu'à rouler par terre."

Sa dernière phrase fut accueillie par des sifflements et des acclamations enthousiastes. Il laissa la clameur redescendre un peu. La nuit était bientôt pleine, l'air froid. Les torches s'allumèrent les unes après les autres. Il laissa le temps aux artificiers audacieux de se placer sur la butte.

"Alors. Merci. Merci à tous ceux qui font de notre ville un modèle. Merci à chacun qui participe au coeur des siens pour rendre le monde meilleur. Et merci à tous ceux qui ont jugé que sacrifier leur foie pour écouler les réserve était une idée admirable. Je veux entendre chanter et danser ! Ce sont les Gutturales !"

En écho, les fusées d'artifices s'enfuirent vers les hauteurs. L'événement ouvert, Bron Hickey, le leader des audacieux, descendit de son piédestal pour rejoindre un groupe de bons buveurs. L'heure n'était plus à la maîtrise, mais à la fête.

Règles du jeu

• Vous pouvez poster au premier tour dans l'ordre que vous voulez, mais il sera à conserver pour les tours à venir
• Entre chaque post, un maximum de 5 jours de battement est autorisé. Si vos compagnons manquent à l'appel, ne laissez pas le topic vide, répondez
• Au bout de 20 jours maximum à compter du dernier post PNJ (15 après le 1e joueur, 10 après le 2e joueur, et 5 après le 3e joueur), le PNJ interviendra si les joueurs n'ont pas montré de signe de vie.
• Si vous voulez faire plus vite, vous pouvez osciller entre 250 et 500 mots.
• Amusez-vous, c'est l'essentiel !

Les gutturales venaient tout juste de débuter. Les Fraternels étaient tous en train de faire les repas, les boissons, etc...C'était leurs petits moments de fierté, montrant leurs travail et leurs assiduité à tous ce qu'ils on fait. Le patron du bar m'avait contacté pour l'aider au transport des caisses de vins et d'autres boissons, plus ou moins fortes. Il avait en même temps mis sa nouvelle recette au point pour une bière plus forte et plus sucré.
Il m'en avait fait boire pour avoir une opinion sur ce qui plaisaient aux audacieux. Il disait qu'on avait pas les mêmes goût et même senteur en matière d'alcool. On avait passés la journée pour installer sa buvette et ces articles à vendre. A la base, je n'étais pas censé venir en aide mais il m'avait promis une bonne augmentation grâce à mon aide. J'avais accepté.

Le soir, les diverses factions arrivèrent, bon, il y avait beaucoup moins d'Erudit, surtout des...chercheurs vus leurs têtes. Mais le reste des factions étaient présente sauf les Sans Faction...
Le patron, le beau salop de patron m'avait refiler un tablier à la va vite et s'était barré comme une fleur à la fête me laissant seul. Bordel ! Mais je suis pas de service ! Voyant déjà des clients en quête d'alcool, je dus capituler et faire le serveur. Merci...j'passe pour un frat' maintenant à cause de lui.

- J'vous jure...si j'vous retrouve...j'vous bute,murmurai-je en commençant à servir.

Espérant quand même croiser du monde, enfin on pouvait pas trop espérer avec tout ce monde autour.

Ça, c'était bien leur leader. Avec son air faussement bisounours et sa crinière de prince charmant (d'ailleurs, mademoiselle l'audacieuse qui observez son fessier avec tant d'attention, ne vous méprenez pas, malgré sa carrure, c'est bien un fratoch) et son art pour le discours... Joli feu d'artifice, d'ailleurs, mes félicitations aux audacieux ! Comme chaque années, les gutturale l'avait occupe la majeure partie de la journée et c'était avec une délectation non dissimulée que Jenny savourait la perspective de cette soirée déjà bien entamée (pas quoi, c'était pas de sa faute si, en installant, la plupart des fraternels avaient pour habitude de tomber dans les cartons où se trouvaient bouffe et alcool). Elle était venue en famille avec son père, son frère, sa fille, son gendre et les deux faux jumeaux de six mois pour se joindre aux festivités du moment. L'air était doux, bien que frais, et elle se dirigeait vers le bar pour reprendre qui a boire, qui a manger quand, oh surprise, Aaron. Oui, Aaron. En train de servir. Queuwa ? Elle s'approcha du jeune homme une pinte vide dans chaque main.

-bah dis donc, mon gars, qu'est ce que tu fabrique de ce coté la du buffet ?

Bah ouais, le p'tiot ! Viens plutôt parmis nous, c'est plus drôle de ce coté là !

Les gutturale … Une fête ayant une réputation sulfureuse ! Chaque année alcool, et bouffe sont à volonté ! Depuis ce matin, j’aidais les femmes de ma faction à installer les tables et victuailles. Elles sont toutes excitées ! C’est l’occasion de rencontrer des hommes, de faire connaissance, de boire, s’enivrant d’alcool et de belle parole, de promesse qui s’envole dès le lendemain. Mais il faut se réjouir, c’est le seul moment où des rencontres peuvent être faites entre factions sans être puni bien évidemment. D’ailleurs la fête venait de commencer, les feux d’artifice qui illuminaient le ciel ouvrent cette fête décadente. Ma patronne m’avait laissé quartier libre, elle disait : « Je te trouve pâlotte en ce moment, je pense que la fête te changerait les idées ! » Oui… On va dira ça comme ça. Bref ! Voilà que je me retrouve entre les hommes enivrés et les femmes.Les enfants courent de partout mangeant les gâteaux frayés, chocolat, Vanille et pâtisserie. Je m’avance vers une table attrapant une friandise à la crème accompagné de fraise. C’est un délice ! Un jour je prendrai trop de kilo à force de manger ses gourmandises, d’ailleurs j’avais déjà commencé à m’arrondir… Bref, j’aimais bien la bière de Jenny, peut-être que je devrais faire un tour au bar . Je m’éloigne doucement pour m’approcher de ma grand-mère de cœur. Car, pour je ne sais quelle raison j’adore cette femme. Elle est aimante et avait une certaine panache malgré son âge avancé. Donc, je passe devant les différentes factions, quand je vis enfin ma protectrice ! Et toute sa famille s’était installée sur une table. Je n’ai jamais rencontré toute cette petite bande, mais d’après leur réputation c’était une grande famille aimante. Je lève la tête cherchant Jenny, quand je la vis parler à … Aaron ?! Pourquoi faisait-il le service ? Et ils se connaissent on dirait… Je ne peux pas m’empêcher de rougir… Je n’ai jamais parlé de mon aventure sentimentale à ma grand-mère, mais je sens qu’elle ne sera pas contente… Prenant mon courage à deux mains, je m’avance pour prendre une bière bien fraiche…

Les Gutturales

La fête démarrait en douceur. La grande table de mets avait été dressée avec soin pour inviter les convives à se mêler aux Fraternels. Au milieu de la foule, la nourriture et la boisson commençaient à être distribuées. Soigneusement tenus à l'écart de la fête, les Sans Faction auraient eu affaire à une horde d'audacieux en tenue pour l'occasion. Leur but était très simple : tenir la fête sous contrôle. Devant le peuple de Laarsh vêtu de couleurs vives et mêlangés dans la plus joyeuse convivialité, une petite boule flottante se glissa dans les jambes de quelques uns.

Watcher, reconnaissable par sa forme et son bruit robotique scannait paresseusement chaque personne passant à sa portée. La corrélation entre la tenue bariolée des convives et leurs factions respectives lui donnaient des informations contradictoires. Ne comprenant plus ce qu'il se passait, le petit robot espion finit par quitter la fête, bousculant un des "fraternels" au passage pour flotter à toute vitesse en direction de son créateur. Quelque chose n'allait pas. Les données récoltées n'avaient aucun sens, et seul Guardian serait en mesure de calculer avec précision de quel genre d'anomalie il s'agissait là.

Alors que le rapport le plus étrange de toute l'histoire de Laarsh s'apprêtait à être fait à l'intelligence en charge de l'humanité survivante, Bron Hickey s'approcha d'une énorme cuve en bois, pour inaugurer l'ouverture de la dégustation de bière.

"Amusez-vous mes amis ! Ce soir, tout le monde est le frère de son prochain ! Vive Laarsh !"

Tournoyant sous la foule d'informations qu'il peinait à traiter, Watcher fila dans la nuit devenue noire.

Terminant avec les deux hommes, je me laisser à un long soupir sortant tout droit de mon corps tout entier. Merde, j'suis pas ici pour faire mumuse. Puis tournant un peu les yeux, je vis Jenny le sourire aux lèvres.

-bah dis donc, mon gars, qu'est ce que tu fabrique de ce coté la du buffet ?

Qu'es ce que je fous là ? La question ne se pose pas surtout quand on entend l'autre rire aux éclats je ne sais trop où.

- Le patron a eu la merveilleuse idée de prendre un petit congé et de me laisser ici tout seul avec son stand. Monsieur avait des choses plus importante à faire.

Lâchant de nouveau un soupir, je pris la commande d'un nouveau client, faisant rapidement et proprement, je lui remis contre l'argent.
Puis quelque uns arrivèrent à se suite. Bordel j'ai même pas le temps de taper la discut' avec tout ça. A peine finit que je suis déjà à bout. Merde, j'avais ma soirée de libre, c'était pas pour faire le tapin de Monsieur !

- Si tu me le trouve...tu lui dira que j'veux 80% du chiffre de ce soir sinon je lui fou une balle entre les jambes.

Oui je suis d'une humeur de chien. Puis fixant un point derrière Jenny, je vis Elena, merde.

-O...oh Elena...bonjour...

C'est vrai que tout le monde participe...essayant de retenir un rougissement. Je pris un verre entre mes mains pour le nettoyer de saleté qui n'existe évidemment pas puis avant de pouvoir parler, j'entends plusieurs hommes grognaient contre...bordel Watcher ?!
Voyant la boîte de conserve zigzaguer entre les personnes, je fronçais les sourcils. Pourquoi était-il si...agité ? Voyant la petite boite passer près du stand, je le suivis des yeux. Il avait du mal à passer entre les gens mais il avait l’air plus que ...pressé.

- Mais qu'es ce qu'il fou la lui ?

Si Watcher est dans les parages c'est qu'il y a une merde.

Aaron la remarqua et se tourna vers elle, en laissant un sourire s’échapper. Ouh, il avait l’air pas content d’être là le gosse…

- Le patron a eu la merveilleuse idée de prendre un petit congé et de me laisser ici tout seul avec son stand. Monsieur avait des choses plus importantes à faire.

Comme tout le monde le jour des gutturales ! S’amuser, bouger, danser, boire, danser… Elle allait lui tirer gentiment les oreilles à son patron ! Comment osait-il confiner un petit jeune derrière une table un jour pareil ! En plus, un dada.. Rien n’allait plus !

- Si tu me le trouve...tu lui dira que j'veux 80% du chiffre de ce soir sinon je lui fou une balle entre les jambes.

Ouh lalala…

-Je vais surtout te délivrer de là avant que tu ne deviennes chèvr…

-O...oh Elena...bonjour...

Tiens, Elen… Ils se connaissaient ? Trente secondes… Comment cela se faisait-il ? bah, la question n’était pas là. Elle salua la jeunette, la prenant dans ses bras, ne voyant ni n’entendant watcher et ne remarquant pas qu’Aaron avait grinché contre la boite de conserve. Elle attrapa le bras du jeune homme, le tirant vivement par-dessus la table.

-Je te libère ! Que les gens se servent librement, c’est plus drôle comme ça et y’en a bien assez pour tout le monde ! Viens t’asseoir, viens manger, viens rire, mais reste pas là !

Bah oui, quoi, merde ! C’était pas un jour pour bosser !

Je rougis légèrement regardant autour de moi. Le bar est beaucoup de hommes déjà à moitié ivre, toutes les couleurs de Laarsh sont représentées. Bien sûr, tout le monde sait qu'on peut transgresser les règles, s'habillant d'une nuance différente que leur quotidien. Et cela peut être problématique … Ou pas. Enfin bref, m'approchant du bar, Jenny, la grand-mère emblématique de ma faction essaye vainement de calmer mon amant :

-je vais surtout te délivrer de là avant que tu ne deviennes chèvre…

N'ayant pas le temps de finir sa phrase, le beau brin, lève les yeux vers ma personne, retenant un rougissement, pour cacher la relation que nous entretenions. Cette relation peut être dévastatrice, plus pour lui que pour moi.

-Ô...oh Élena.bonjour...

Mon regard s’attarde sur la tenue d'Aaron, puis j'ouvre la bouche laissant échapper c'est quelques paroles :

-Bonjour Aaron. Murmurais-je doucement.

Puis avant que je puisse parler plus longuement, la vieille s'exclame :

-je te libère ! Que les gens se servent librement, c’est plus drôle comme ça et yen a bien assez pour tout le monde ! Viens t’asseoir, viens manger, viens rire, mais reste pas là

Jenny dans toute sa splendeur ! Un fraternel pur et dur, celle qui sourit dans toutes les situations possible et imaginable. Mes yeux se posent sur l'audacieux, le dévorant presque. Oui, c'est horrible, de savoir qu'il est près de moi et que je ne peux pas le toucher. Mais mon attention s'attarde sur un moustique... Enfin un moustique, c'est plus un tas de ferraille qui vous embête qu'autre chose... Cependant que faisait-il ici ?

-Jenny, c'est Watcher ? Qu'est qu'il fait là ?

Oui, mais bon sang ! Espérons qu'il n'est rien vu, rien, rien du tout. J'en tremble, car Aaron est devenu le centre de ma vie... Bon certain dira que c'est exagérer mais enfin...

-Comment vas-tu Aaron ? ... demandais-je en le fixant.

Que deviens-tu mon amour ?

Voyant Elena, mon cœur se mit à battre férocement contre mes deux poumons réduisant ceux-ci au silence. Bon, lors des fêtes, on était sûr de croiser des gens mais tomber sur celle qu'on veut absolument revoir en dehors de nos entrevus juste pour une soirée c'était vraiment super. Plus que super en faite mais y'a pas de mot pour le dire.
Puis, Jenny me tira par la manche me faisant passer de l'autre côté du stand.

-Je te libère ! Que les gens se servent librement, c’est plus drôle comme ça et y’en a bien assez pour tout le monde ! Viens t’asseoir, viens manger, viens rire, mais reste pas là !

- Mais Jenny, je peux pas j'ai la caisse à tenir. J'vais pas la laisser là !

Si je faisais ça,j'allais perdre mon salaire et me faire taper sur les doigts, enfin façon de parler, le patron ne me fait pas peur mais je n'avait aucune envie de perdre ce putain de job.

- Laisse moi au moins prendre la caisse et la remettre au patron.

Retournant au bar, je jette avant un petit regard à Elena puis je pris la caisse et la mis dans mon sac, j'enlevais le tablier et le jetais sur une caisse. Revenant vers les deux femmes. Je mis le sac sur mon épaule.

-Jenny, c'est Watcher ? Qu'est qu'il fait là ?

Watcher, ah donc elle l'avais aussi remarquer entre les gens. La boite de conserve n'ai pas passer inaperçus tout compte fait. Attrapant trois verres sur le comptoir, j'en servis un à jenny puis tendis l'autre à Elena.

-Comment vas-tu Aaron ? ...

- Je vais bien malgré le travail qui me prend bien le choux. Sinon t'en fais pas pour la boite de conserve, elle est toujours en train de roder quelque part.

Effleurer sans faire attention ces doigts. Je lui donnais le verre puis pris le miens, le levant. Regardant en même temps un peu autour de moi, regardant ce qui pouvait clocher ou non. Oui j'étais en alerte après le passage éclair de la boite de conserve. Si il est là, ce n'est pas pour rien.

- Eh bien portons un toast à cette fête qui grâce aux Fraternels est très réussite !

Lâchant un sourire, je bus cul sec le verre puis je lâchais un long soupir de bien être. Voilà, la fête commençait à arriver et j'étais bien prêt à en profiter un maximum !

Elle entendit vaguement Aaron lui parler de la caisse (pffff... Quelle idée de faire payer les consommations un jour pareil) puis elle le sentie s'échapper sans lui laisser le choix pour aller chercher les sous. Bah bien. Il était intenable le jeune bougre !

-Jenny, c'est Watcher ? Qu'est qu'il fait là ?

Ah ? Watcher ? elle ne l'avait pas vu. Elle prit le verre que lui tendait Aaron, le vidant distraitement alors que les gens se servaient derrière eux, librement, le sourire aux lèvres.

-Comment vas-tu Aaron ?

- Je vais bien malgré le travail qui me prend bien le choux. Sinon t'en fais pas pour la boite de conserve, elle est toujours en train de roder quelque part.

Jenny se tourna vers lui l'air sévère. Interdiction d'avoir des pensée aussi négatives, tant que les gutturales ne seraient pas finies !

- Eh bien portons un toast à cette fête qui grâce aux Fraternels est très réussite !

Heu... Flûte, son verre était déjà vide... Tant pis, y'avait qu'à le remplir. On ne fait pas de toast avec un verre vide. Elle choppa donc la bouteille, remplissant son verre joyeusement.

-Aaron, je vous interdit de penser comme cela le jour des gutturales ! Souriez, appréciez, mais grinchez pas !

Nan mais oh !

Les gutturales est une fête vraiment bénéfique, nos cher hommes n'ont jamais été aussi beurré, et moi j'allais pas tardé à l'être aussi si je ne faisais pas attention. Regardant mes deux compagnons, je bus une petite gorgé du nectar qui me brûle un peu la gorge, je grimace, faisant semblant de rien.

- Je vais bien malgré le travail qui me prend bien le choux. Sinon t'en fais pas pour la boite de conserve, elle est toujours en train de roder quelque part. Me répondit-il.

Souriante, je l'observe, c'est vrai qu'il faut que je me le sorte de la tête, si cela continu, je vais vraiment avoir des ennuis avec lui. Il me sort de ma rêverie, pendant un temps, déclarant :

-Eh bien portons un toast à cette fête qui grâce aux Fraternels est très réussite !

Je lève timidement mon verre, portant un toast à mon tour pour cette petite soirée.

-Aaron, je vous interdit de penser comme cela le jour des gutturales ! Souriez, appréciez, mais grinchez pas ! S’exclame grand-mère feuillage.
-Jenny ton verre est vide... lui dis-je.

Je prends une cruche versant le liquide dans le contenant de Jenny. Cette femme déborde d'énergie, me mettant dans une euphorie inexplicable, je suis contente qu'elle soit là. Quand d'un coup je me sens mal, des vertiges.... Au merde... C'est repartis pour un tour … Regardant les personnes valsés autour de moi, je lâche mon verre. Ma vue se trouble, et ma peau devint blanche comme neige. Surtout reste calme El'... Je souffle, le liquide remonte doucement dans ma gorge, brûlant tout...

-Aaron... réussis-je à murmurer.

Des gouttes de sueur coulent sur mon front. Putain maintenant j'ai chaud ! Bordel... Respire... M'agrippant sur le rebord du bar, j'essaye de faire quelque pas pour m'extirper de la foule. Les personnes ressemblent à des fantômes … Ça tangue …Bon sang qu'es que j'ai avalé ?!

-Aaron, je vous interdit de penser comme cela le jour des gutturales ! Souriez, appréciez, mais grinchez pas ! S’exclame grand-mère feuillage.

-Jenny ton verre est vide...

- Eh mais faut pas m’agresser comme ça enfin !

Buvant une gorgée, je regarde un peu Elena puis regarde autour de nous. Le monde commençaient à venir petit à petit dans la fête, même si certain restaient n retrait par rapport à d'autre. On ne peut pas leurs en vouloir, les érudits sont...coincé et les sincères nous disent simplement qu'ils 'nont pas envie de venir.
Un bruit attire mon regard, le verre d'elena se brise. Relevant les yeux vers elle, je vis qu'elle commençait à tanguer violemment.

-Aaron...

Ouhaw qu'es ce qu'elle a ?! La voyant s'agripper, je compris rapidement qu'elle allait très vite faire un malaise. L'attrapant avant qu'elle ne tombe, je cri son nom, en la tenant. Regardant Jenny puis d'autre qui nous regardaient. Je commençais à paniquer.

- Au lieu de regarder ! Aller prendre de l'eau et des torchons bande d'idiots ! criai-je à deux fraternelles qui nous fixait les yeux grands ouverts.

Attrapant les jambes d'elena et passant un de mes bras dans son dos, je l'a soulevais du sol. Faisant signe à Jenny de me suivre. Faisant dégager les gens sur mon passage à coup d'insultes en tout genre, j'arrivais vers la tente du patron, celle qu'il utilisait pour les réserves de bouffes et de bouteilles. Doucement je l'a posais contre des caisses, enlevant ces cheveux de devant les yeux.

- Jenny occupe toi en, j'vais chercher un potentiel idiot d'erudit.

Sans dire plus, je me mis à faire le tour de la fête à la recherche d'aide. Demandant à quelques personnes.

jenny entendis le jeune homme grincher mais elle n'en fit pas cas, cherchant surtout de quoi remplir son verre. Elle fit trois pas de côté vers un stand, l'air un peu bourré, demandant une autre bière et, lorsqu'elle se retourna, la jeune frat' était dans les pommes (et dans les bras d'Aaron) l'air pas bien. Bah alors ? Elle savait pas tenir l'alcool ou bien ?

- Au lieu de regarder ! Aller prendre de l'eau et des torchons bande d'idiots !

Ouh... On se calme, Aaron. C'est peut être pas grave ! Elle est juste un peu pompette et pas super solide, elle va s'en remettre, hein... Jenny s’approcha de la gosse juste au moment ou Aaron la soulevait. PAs malin, le gosse, quand même... Fallait pas la bouger... SI y'avait quelque chose de grave, c’était le meilleur moyen de tout faire empirer. Mais bon, maintenant qu'elle était portée comme une princesse par un prince, c'était pas la peine de faire chier. Elle suivit donc le duo, les mains dans les poches, l'air pas plus inquiète que ça.

Une fois à l’abri des regards, il... L'assit. Contre des caisses... La vieille le regarda en haussant un sourcil, sur le point de se permettre une remarque, mais il ne lui en laissa pas le temps.

- Jenny occupe toi en, j'vais chercher un potentiel idiot d'erudit.

Jenny occupe t'en. EH ! ELle avait autre chose à faire que de jouer les baby sitter ! ELle soupira, s'agenouillant à côté d'Elena, la dégageant des caisses pour la mettre en 'position latérale de sécurité'. Aaron était vraiment trop sensible... En toute théorie, ils n'aurait jamais du oublier un geste aussi élémentaire, mais il c'était affolé.

-Bon, et bah... La belle au bois dormant, tu bouges pas, et puis, baaaah... On attend.

Elle s'assit à côté d'elle en souriant distraitement.

Je ferme les yeux, entendant la voix d'Aaron complètement paniqué demandant de l'aide à toutes les personnes qui nous entourent. Le mal de tête m'avait pris d'un coup. Le mélange que l'ont m'a servit, m'a mise un peu pompette... Bon d'accord, un peu beaucoup. C'est vrai que ce n'était pas très malin, surtout avec ce que je transporte. Mais, il faut bien que je m'amuse un peu. Que j'essaye de m’intègre dans ma faction. Je sens Aaron me soulever, me serrant légèrement dans ses bras. Il me transporte vers les caisses, me posant sur le sol dur et froid. J'entrouvris les yeux, voyant les étoiles au-dessus de nous :

« -Aaron... murmurais-je. »

Mais il ne m'entends pas, à la place, il m'assit contre les caisses. A l'ombre, Jenny, qui est aussi de la fête me repositionne en position de sécurité. Je commence lentement à reprendre une respiration plus lente. J'entends les pas d'un érudit et de mon amant revenir auprès de moi. Mon corps c'était enfin refroidit. Peut être avais-je eu un coup de chaud ? Non.... Je papillonne des yeux. Essayant d'émerger lentement, doucement je tourne la tête vers eux. J'entends l'homme dialoguer avec Aaron, mais je ne comprenait pas ce qu'ils disaient. Il se penche vers moi, le regard froid et méthodique... Arf, je n'ai jamais aimé que l'on me regarde de cette manière. Il m’ausculte remarquant mes pupilles dilatées et mes frissons :

-Je vous déconseille l'alcool mademoiselle, vous ne tenez simplement pas, de plus...

Il m'observe longuement, l'air sévère. Ne comprenant pas cette réaction, je penche légèrement la tête sur le côté. Bon sang, où l'avais je vu ?... D'un coup, je me mis à frissonner, je sais où je l'ai vu ! C'est lui qui m'avait diagnostiquer enceinte ! Il le savait bon sang....

-Oui je sais pour moi c'est déconseillé... Répondis-je hâtivement.

Non … Il ne fallait pas qu'Aaron le sache... Pourvu qu'il tien sa langue.

Revenant enfin avec un médecin, je le laissais prendre place près d'Elena, observant les alentours. Les passants s'arrêtaient pour observer, je faisais en sorte qu'ils continuent leurs route en laissant tranquille l'érudit.
Celui-ci se relève peu de temps après, l'air calme.

-Je vous déconseille l'alcool mademoiselle, vous ne tenez simplement pas, de plus...

Bon elle ne tient pas l'alcool, lâchant un soupir, je me frottais le visage avec mes mains, j'aurais dut y réfléchir à deux fois avant de lui donner le verre, c'est vrai que la première fois qu'on avait bus elle avait dormit pendant un sacré bout de temps après, et m'avait mis une claque sur la tête pour l'avoir mis dans cet état.

- On va la surveiller avec Mme McFeen....

L'érudit et Elena s'observent longuement, trop longtemps à mon gout. Se connaissaient-ils ? Peut-être j’en sais rien et puis…je ne devrais pas m’en occuper. C’est ça vie près tout. Croisant les bras, je tentais de ne pas montrer mon agacement face à la situation. Attrapant mon paquet, j’en sortie une clope et pris mon briquet.

-Oui je sais pour moi c'est déconseillé...

Relevant les yeux, je regardais Elena en laissant la flamme prendre sur l’extrémité de ma clope. Fronçant les sourcils, je tirais un coup dessus avant de laisser la fumée ressortir par mon nez.

- Eh bah bien, tu aurais pu le dire avant, je n’aurais pas mis un verre entre tes doigts !

Lâchant un soupir, je regardais Jenny en penchant légèrement la tête sur le côté. Elle avait l’air…de s’ennuyer ? Enfin c’est un grand mot, bon faut dire qu’elle ne pouvait pas faire grand-chose dans ce genre de situation à part attendre. Mais quand même ! Elles sont de la même faction, elle avait surement des trucs pour l’aider ou autres. Bref tant pis, je reportais mon regard sur le médecin et Elena qui se fusillaient tous les deux du regard. Bon…

- Bon, merci l’intello, j’pense qu’elle va arrêter de boire et se reposer désormais.

Lançant un regard en coin à Elena, j’espérais qu’elle ne ferait pas d’autre bêtise de ce genre, surtout avec tout ce monde autour. Pas que je ne supporte pas mais jouer au gentil et aidant audacieux ce n’est pas trop le truc de base des Audacieux. Son plus…à laisser les gens dans leurs merde à part si c’est un ordre venant d’en haut.

- Bref, vous pouvez retourner mater ou jouer aux échecs ou je ne sais pas trop quoi. Dis-je en l’emmenant plus loin, loin des deux femmes.

Je le laissais repartir, je sentis son mauvais regard dans mon dos avant de revenir vers les deux Fraternels. Tirant une nouvelle fois sur ma clope.

- Bon ! Je te ramène cette fois un jus de fruit sans alcool dedans, Jenny tu veux quelque chose ? Parce que j'ai bien l'attention de me mettre un peu rond et de jouer un peu.

Un médecin était vite arrivé, visiblement mécontent de devoir faire des heures pendant les gutturales. Jenny ne daigna pas se lever, préférant regarder les ombres qui passaient devant le tissus de la tente. Ca ne la regardait pas plus que cela. D'autant plus que ce devait simplement tenir du fait qu'Elena ne tenait pas l'alcool... Boarf. Jenny se chargerait de ce détail en temps voulu ! y'avait plein de méthodes pour apprendre à tenir l'alcool.

Un instant de silence s'installa avant qu'Aaron ne le brise.

- Eh bah bien, tu aurais pu le dire avant, je n’aurais pas mis un verre entre tes doigts !

Jenny rit discrétement. Devait pas y avoir que l'alcool, davait aussi y avoir l'espèce de petit machin grandissant dans son ventre. Mais bref. De toute façon, si lui ne l'avait pas fait, quelqu'un d'autre l'aurait fait à sa place. La bouffe et l'alcool était quasiement gartuit ce jour là, et quelqu'un sans verre était... Quelqu'un sans verre. Et c'était mal. C'était pas drôle. Alors naturellement, on lui en aurait mis un dans les mains.

Aaron lui jeta un regard et elle lui fit un signe de la main en souriant, attendant que ça passe.

- Bon, merci l’intello, j’pense qu’elle va arrêter de boire et se reposer désormais.

Quoi ? Parle pour toi, mon grand ! Hors de question que toutes ses gutturales y passent. Elle regarda le monsieur audacieux qui racompagnait le monsieur érudit avant de s'aprocher d'Elena.

-Dites donc madame. C'est pas bien de nous faire des frayeurs pareille... Ca va ?

Elle venait d'enlever les quelques mèches qui tombaient sur son visage du bout des doigts pour les replacer derrière son oreille, un sourire au lèvres. Bien vite Blackswworth fut de retours, clope au bec.

- Bon ! Je te ramène cette fois un jus de fruit sans alcool dedans, Jenny tu veux quelque chose ? Parce que j'ai bien l'attention de me mettre un peu rond et de jouer un peu.

Jenny lui souris, relevant la tete.

-Excelente idée ! si tu me file un de tes clopes, ton feu et que tu me ramène une cervoise, je serais la plus heureuse de femmes !

Elle sourit, prenant Elena par le bras.

-Tu te sens de te lever ? Qu'on t'assois au moins sur une chaise, ça sera plus agréable, nan ?

Divergents ! Divergents !

La petite boule de métal se précipit jusque dans le quartier érudit. Elle volète, se presse, arrive en tourbillonnant aux pieds de son imposant créateur : Guardian. Haut de quatre mètres, le visage à l'oeil unique du Guardien de Laarsh se connecte à Watcher.

Les images transmises entrent dans son programme d'interprétation, qui place toutes ses aiguilles dans le rouge. La LED clignotant à toute vitesse, Guardian comprend que quelque chose ne tourne pas rond. Là, sous ses yeux, des centaines de Divergents en veulent à sa ville chérie !

Loi n°1 de la robotique : un robot ne peut porter atteinte à un être humain, ni, en restant passif, permettre qu'un être humain soit exposé au danger ;

Le plus grand danger pour les êtres humains, ce sont ces Divergents. Ils ne sont pas humains, c'est inscrit dans sa mémoire depuis sa création. Les débusquer, les détruire, voilà son rôle. Et là, ils y sont par poignées entières !

Loi n°2 de la robotique : un robot doit obéir aux ordres qui lui sont donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi ;

Les ordres sont clairs, tuer les Divergents. Watcher lui a rapporté des centaines de divergents dans la nature. Ni une, ni deux. Guardian déclenche le Plan d'Urgence. Immédiatement, des centaines de petits Reapers sont embarqués sur leurs drones de transport. Tout s'affole, tout s'emballe, Guardian voit sa jauge d'excitation neuronale passer au-delà du seuil critique.

Loi n°3 de la robotique : un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.

Le calcul est simple : Guardian a juste assez d'énergie pour envoyer ses petits soldats s'occuper des divergents. Après ça, ce sera le Black Out complet. Elle devra se reposer, débrancher ses circuits, passer en veille prolongée. Les secondes s'étirent, Watcher s'affole, et les implacables Reapers atterrissent enfin sur leur lieu d'action : la fête des Fraternels.

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Divergents ! Divergents !

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