ft ▬ Ekko genderbend - League of Legend
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Identité
Pan, Lily, Théa Darilium alias Marquise| 20 ans | Sans Faction | Changeante (je sais pas si on peux dire pan) | Cantinière
Son apparence
-C'est drôle, ce que tu as dans ton dos.... Tout ces petits points blancs.... Ça vient d'où ?
-Ça te regarde pas.
-Oh, ça va, je te faisais juste la conversation.
-Oui, bah moi aussi, le prends pas mal. J'ai juste absolument pas envie d'en parler.
Elle se leva, s'éloigna du lit, lentement. Son dos bronze constellé de petite tâches blanche se déformait à chaque pas sous l'action de muscles puissants. Tout chez la jeune femme semblait fait pour porter de lourdes charges. Petite, la musculature développée... Un bloc, un corps, ni féminin ni masculin, juste forgé par le travail.
Elle passa sa main blanche dans sa chevelure en brosse, aussi immaculée que ses yeux. Des défauts de coloration. Une originalité génétique. Pour le reste... Elle préférait ne pas en parler. Ni de ses mains. Ni de sa poitrine. Ni de son dos. Ni de son nez. Blancs, farineux, tachetés...
-En tout cas, c'est beau. ça donne un côté... Constellation. Ou chamalow dans du chocolat chaud. Comme tu nous en avait fait une fois quand on était petites.
-M'en parle pas, dés que tu me rappelle qu'on a grandit ensemble notre relation me paraît incestueuse.
Elle rit.
-On était soixante dix frères et sœurs ma puce. Heureusement qu'on est plus des amis qu'une grande fratrie.
Pan se pencha, ramassant ses gants. Elle les mit en premier, camouflant la peau fripée et rongée qui les recouvraient. Elle s'habilla, camouflant sa poitrine constellée de cicatrices blanches dans une brassière puis sous un t-shirt un peu grand.
-Je retourne à la cuisine. Tu viendras prendre ton paiement.
-Et, heu, dis...
-Non, je ne te donnerais pas de l'huile d'olive pour que tu t'en serve autrement que pour la bouffe.
-Mais...
-Non. Laisse la nourriture tranquille. Si tu veux du lubrifiant demande aux gars de l'équipe de vol d'en ramener. Ou aux altruistes.
La rouquine fit la moue. Elle lui fit un clin d’œil rieur avant de s'en aller dans le couloir. Utiliser ses ingrédients pour autre chose que cuisiner, c'était interdit. Même contre une partie de jambe en l'air.
Sa mentalité
Acculés dans un coins par la cuisinière, les voleurs ne faisaient pas les fiers. La bouche pleine, l'air penauds, ils regardaient leurs pieds de peur de croiser les yeux de la jeune femme. Qui était furibonde. Le vol. La chose la plus taboue dans sa cuisine. Après utiliser les aliments à d'autre fins que de manger. Elle les regardait d'un air sévère, dans un silence glaçant. Puis, après un temps d'attente interminable durant lequel les gamins se chiaient dessus, un tenta une sortie. Infructueuse. Elle le rattrapa par l'oreille, le tirant vers le groupe une nouvelle fois.
-Okay, les mioche. Le prochain qui tente ça je lui pète le bras. Vous avez toujours pas eu votre leçon et maintenant que vous avez tous mouillé vos caleçons, je suis sûre que vous la retiendrez. On ne vole pas. Le prochain que je prends la main dans le sac, ça remonte jusqu'à Dagny.
Ce qui était complètement faux. Dagny avait autre chose à foutre que de s'occuper de merdeux dans leurs genre.
-Et pourquoi on ne vole pas ?
Silence. Long silence.
-J'AI POSE UNE QUESTION !
Ils sursautèrent tous. A dire vrai, ils ne l'avaient jamais vu dans cet état. Ils la connaissaient tous beaucoup plus maternelle et avenante...
-Heu... Parce que... C'est pas bien....? Qu'on met en danger la communauté ?
-Dégagez. Aller. Si vous savez tout, faîtes pas ce qui n'est pas bien. HORS DE MA VUE !
Les enfants prirent leurs jambes à leurs cous, en silence. Elle leur faisait peur, soudainement, comme jamais elle n'avait pu leur faire peur. Elle s'adossa au mur et soupira. Les jeunes cons.
Après un instant où elle resta seule avec le silence, elle se remit en route vers la cuisine.Elle poussa la porte en soupirant. Son domaine. Son endroit à elle. Et Loïs. En sale état. Elle s’approcha de lui alors qu'il semblait vouloir s'enfoncer dans le mur.
-Loïs ?
Il se tourna vers elle, l'air pâteux.
-Je peux te toucher ?
Il acquiesça. Elle le saisit par le bras, l’amenant doucement jusqu'à une table pour l'y asseoir. Loïs... C'était dingue le réflexe qu'il avait d'automatiquement venir chez elle lorsqu'il était défoncé. Comme pas mal de junkies au final. Il faut dire qu'elle avait initié ça. La fait de donner à manger à ceux qui en avaient besoins, aux malades, aux mecs shootés...
-Bouge pas, je te ramène une soupe.
Elle se dirigea en direction des cuisines. Une gigantesque casserole traînait au dessus de feu et elle en tira une louche de soupe de légume qu'elle mit dans un pot. Elle posa le dit pot dans les braises du poêle, jetant un œil à la pâte qui posait dans un coin. Demain, elle ferait du pain fourré aux fruits pour les enfants. Amir lui avait amené un peu d'ingrédients volés, elle avait de quoi faire un petit extra. Elle en faisait souvent, d'ailleurs, dés qu'elle pouvait. Les jeunes cons. Pourquoi lui voler de la bouffe alors qu'elle faisait toujours des efforts pour leur donner une sorte d'alimentation... Agréable. Fantaisiste. Aussi normale et amusante que celle des factionés. Et pour cela, elle devait essayer de gérer les stocks comme elle pouvait. Et c'était pas simple tout les jours.
Elle retira le bol avec des gants de cuirs paix, l'amena sur la table dans l'autre salle. Lois prit la cuillère et la plongea dans le breuvage.
-Fait gaffe, te brûle pas.
Elle l'observa d'un air presque attendri. Les sans factions, c'était sa famille. Les siens. Elle ferait tout pour les protéger. Faire la diplomate auprès des altruistes, être combattante contre les audacieux, voleuse dans les champs fraternels.... Moins elle croisait les érudits mieux elle se portait. Quand aux sincères... Oh, qu'ils la ferment ces grands cons. Elle ferma les yeux. Elle s'endormi.
Son histoire
Recroquevillée entre les mains de son père, si petite, elle ressemblait vaguement à une crevette geignarde. Elle pleurait et Claus la regardait d'un air désemparé. Les bébés, ça avait jamais été son truc. Lui, il préférait les plus grands, ceux avec qui tu pouvais parler, ceux à qui tu pouvais apprendre des choses... Il grimaça avant de tendre l'enfant à Niagara qui souriait de toutes ses dents.
-Je ne sais pas pourquoi, commença-t-il, mais avec Elle c'est différent... C'est ma fille. La mienne... Mais je sais pas, c'est bizarre... En même temps ce sont tous mes enfants, mais c'est comme Taïb. Je l'ai accepté comme étant Ma fille. Enfin, je sais pas. C'est bizarre.
Niagara rit. Taïb était leur fils adoptif, il avait cinq ans de plus que... Pan. Ou Théa. Ou Lily. Impossible pour eux de se mettre d'accord. Claus accordait une importance toute particulière à Pan et à Théa, pour le symbole, le sous entendu qui allait avec. Elle, elle trouvait juste que Lily sonnait bien. Lily Darilium.
-En parlant de Taïb, tu sais quand il arrivera ? Avec Naan' ?
-D'ici quelques instants. Au fait, j'ai pensé à quelque chose: pour la petite, pourquoi choisir ? Avoir quatre noms vaut mieux qu'en avoir qu'un.
Elle haussa les épaules. Lily, Pan, Théa Darilium. Ca sonnait bien.
°°°°°°°
Cours, cours petite. Cours vite. très vite. Tu n'as pas été au bon endroit, cours, cours, cours. Cours pour ta vie.
A huit ans, la moindre des choses serait de savoir sa survie assurée. Un sans faction n'a pas la moindre des choses. Le chocolat cachée sous le manteau, la gamine s'enfuyait à toutes jambes entre les fraternels, les audacieux au cul. Dans la foule, elle les distançait facilement, mais pour combien de temps ? Tout ça pour faire plaisir à Naan'... Pour qu'elle puisse faire une marquise au chocolat...
La gamine rentra comme une masse dans... Un chariot. Elle ne l'avait pas vu... Elle...
-ATTENTION ! PETITE ! Protège toi !
Elle releva la tête, mettant ses mains sur ses yeux par réflexe au moment où elle se rendit compte qu'un liquide lui tombait dessus. Il dégoulina sur ses mains, s'infiltrat dans ses chaussures, imprégna le haut de son vêtement... Un plein tonneaux.
-MERDE ! Apporter des tissus absorbants ! Faîtes quelques chose ! Qui a mal fermé ces cuves que je lui en touche deux mots ?
Sa peau la brûlait. Horriblement. Elle retira le morceau de tissus qui lui couvrait le bas du visage, sa veste, tout ce qui paraissait trempé.... Ca brûlait... Ca brûlait !!!! Ca... Un fraternel s'approcha d'elle, lui versant un sceau d'eau à la figure.
-Faudrait que t'aille voir un médecin. C'est ce dont on se sert dans les tanneries, pas un acide très fort, mais un acide quand même. Eh ! Petit ?!
Elle s'était levée et avait commencé à courir. S'échaper, avant que les audacieux ne la rattrape.